Par Bambi - 31-08-2008 23:32:18 - 11 commentaires
Par Bambi - 23-08-2008 08:30:54 - 9 commentaires
Bambi et Tiga sont enfin partis en vacances
...et vous souhaitent une bonne rentrée !
Août 1968 : la fin d'un printemps suivi par un hiver qui durera 19 ans
Par Bambi - 19-08-2008 13:30:59 - 3 commentaires
12/8/61 : Niemand hat die Absicht eine Mauer zu errichten
Par Bambi - 13-08-2008 12:23:31 - 5 commentaires
Jepipote parlait de fil barbelé dans son poste et nous sommes le 12/8 aujourd'hui
Le Mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), a été érigé en plein Berlin pendant la nuit du 12 au 13 août 1961 suscitant la réprobation des puissances occidentales. La République démocratique allemande (RDA) tente ainsi de mettre fin, avec l'appui du pacte de Varsovie, à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le Mur, séparant physiquement la ville en « Berlin-Est » et « Berlin-Ouest », est pendant près de trente ans le symbole de la Guerre froide et de la partition de l'Allemagne à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif défensif comportant deux murs avec chemin de ronde, miradors et dispositifs d'alarme. Plusieurs centaines de ressortissants de la RDA ont perdu la vie en essayant de le franchir, les soldats soviétiques n'hésitant pas à tirer sur les fugitifs.
« Si je comprends bien votre question, il y a des gens en Allemagne de l'Ouest qui souhaitent que nous mobilisions les ouvriers du bâtiment de la capitale de la RDA pour ériger un mur, c'est cela ? Je n'ai pas connaissance d'un tel projet ; car les maçons de la capitale sont principalement occupés à construire des logements et y consacrent toute leur force de travail. Personne n'a l'intention de construire un mur !»
Le samedi 12 août 1961, le BND reçoit l'information qu'« une conférence a eu lieu à Berlin-Est au centre de décision du Parti communiste est-allemand SED en présence de hauts responsables du parti. On a pu y apprendre que (...) la situation d'émigration croissante de fugitifs rend nécessaire le bouclage du secteur d'occupation soviétique et de Berlin-Ouest dans les jours prochains — sans plus de précisions — et non dans deux semaines comme il était prévu initialement. »
La construction du Mur autour des trois secteurs de l'Ouest consiste tout d'abord en un rideau de fils de fer barbelés. Les pavés des axes de circulation entre les deux moitiés de la ville sont retournés afin d’interrompre immédiatement le trafic. Dans les semaines suivantes, il est complété par un mur de béton, puis muni de divers dispositifs de sécurité. Ce mur sépare physiquement la cité et entoure complètement la partie ouest de Berlin qui devient une île au milieu des pays de l'Est.
(la suite sera mise sur le blog le jour du Marathon Nice-Cannes)Par Bambi - 12-08-2008 18:07:36 - 5 commentaires
Après que ma cheville gauche a laché la semaine derniere suite à un exces de piscine (ou plutot éxces de faux mouvement selon ma consultante pla-plouf Marioune) j'ai investi dans une paire de nouvelles palmes, plus petites, plus souples et surtout fondues au milieu.
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D'ici là : BONNES VACANCES
Par Bambi - 05-08-2008 00:13:18 - 3 commentaires
Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne, en russe : Александр Исаевич Солженицын, (11 décembre 1918, Kislovodsk - 3 août 2008, Moscou) était un romancier et dissident russe, auteur notamment de L'Archipel du Goulag.
Alexandre Soljenitsyne est né à Kislovodsk, une station thermale du kraï de Stavropol, en Russie. Sa mère Taisia Solzhenitsyna part étudier à Moscou où elle rencontre un jeune officier de l'armée Isaakiy Soljenitsyne.
Biographie
En 1918, Taisia est enceinte d'Alexandre. Peu après l'annonce de cet évènement Isaakiy meurt dans un accident de chasse. Sa mère encourage son penchant de la littérature et des études scientifiques, elle meurt un peu avant 1940. Le 7 avril 1940, il se marie avec Natalya Alekseevna Reshetovskaya, une étudiante en chimie dont il divorce en 1952, il se remarie en 1957 et divorce à nouveau en 1972, l'année suivante il épouse Natalya Dmitrievna Svetlova, une mathématicienne.
Élève à l'école et à l'université des sciences de Rostov-sur-le-Don, il étudie la littérature, les mathématiques et la doctrine communiste. Il adhère aux idéaux révolutionnaires de l'époque. Lors de l'invasion allemande en 1941, il se bat comme artilleur. Il est condamné en 1945 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour activité contre-révolutionnaire, après avoir entretenu une correspondance critique à l'égard des politiques staliniennes et ses compétences guerrières.
Selon Soljenitsyne, la guerre avec l'Allemagne nazie aurait pu être évitée si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljenitsyne accusa le gouvernement soviétique et Joseph Staline d'avoir été plus responsable qu'Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Il fut condamné à l'époque comme traître. À sa sortie du camp en 1953, quelques semaines avant la mort de Staline, il est envoyé en exil perpétuel au Kazakhstan. Il est réhabilité en 1956 et s'install e à Riazan, à 200 km au sud de Moscou, où il enseigne les sciences physiques.
C'est son ouvrage Une journée d'Ivan Denissovitch, publié en 1962 dans la revue soviétique Novi Mir, grâce à l'autorisation de Nikita Khrouchtchev en personne, qui lui acquiert une renommée internationale. Cependant, trois ans après, il lui est impossible de publier quoi que ce soit en Union des républiques socialistes soviétiques et ses romans Le Premier Cercle et Le Pavillon des Cancéreux, ainsi que le premier tome de son épopée historique La Roue rouge, paraissent en Occident où il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1970, récompense qu'il ne pourra percevoir que quatre ans plus tard après avoir été expulsé d'URSS. Il n'a en effet pas pu se rendre à Stockholm de peur d'être déchu de sa nationalité soviétique et de ne pouvoir rentrer en URSS, le gouvernement suédois ayant refusé de lui transmettre le prix à son ambassade de Moscou. Sa vie devient une conspiration permanente pour voler le droit d’écrire en dépit de la surveillance de plus en plus assidue du KGB. Une partie de ses archives est saisie chez un de ses amis en septembre 1965, et il manque d'être assassiné en août 1971 (par un « parapluie bulgare »). Une de ses plus proches collaboratrices a échappé de justesse à un étranglement et un accident de voiture. En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag où il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime staliniste. Écrit entre 1958 et 1967 sur de minuscules feuilles de papier enterrées une à une dans des jardins amis, une copie avait été envoyée en Occident pour échapper à la censure. Il décida sa publication après qu'une de ses aides fut retrouvée pendue : elle avait avoué au KGB la cachette où se trouvait un exemplaire de l’œuvre. Cette publication lui vaut d'être déchu de sa citoyenneté et d'être expulsé d’Union Soviétique e n février 1974.
Il s'installe d'abord en Suisse, puis émigre aux États-Unis. Après une période agitée d'interviews et de discours (comme le fameux discours de Harvard prononcé en 1978), aux États-Unis, Soljenitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Le 15 juillet 1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain. L'occident découvre alors un homme orthodoxe conservateur et profondément slavophile très critique sur la société occidentale de consommation. Il se retire avec sa famille dans le Vermont pour écrire l'œuvre dont il rêvait depuis sa jeunesse : La Roue rouge. Épopée historique qui retrace l'embourbement de la Russie dans la folie révolutionnaire, elle compte plusieurs milliers de pages.
Après la chute de l'URSS, sa nationalité russe lui est restituée et l'Archipel du Goulag publié. Via la FranceLucs-sur-Boulogne (Vendée) le 25 septembre 1993), il rentre alors en Russie le 27 mai 1994 où il résidera jusqu'à sa mort. Jusqu'en 1998, il conserve une activité sociale intense, a sa propre émission de télévision, voyage à travers la Russie, rencontre une multitude de personnes. La maladie interrompt cette activité. (inauguration du mémorial des Soljenitsyne vit ensuite retiré près de Moscou, au milieu de sa famille. Le Fond Soljenitsyne aide les anciens zeks et leurs familles démunies en leur versant des pensions, en payant des médicaments. Après avoir cru qu'il jouerait un rôle décisif dans la Russie post-communiste, puis, déçus, après l'avoir déjà plus ou moins « enterré », les Russes semblent ces derniers temps s'intéresser de nouveau à sa figure et redécouvrir la valeur de ses écrits politico-sociaux. Un colloque international sur son œuvre lui a été consacré en décembre 2003 à Moscou.
Le 12 juin 2007, le président Vladimir Poutine rend hommage à Soljenitsyne en lui décernant le prestigieux Prix d'État.
Il meurt à son domicile moscovite à 89 ans dans la nuit du 3 au 4 août 2008 d'une insuffisance cardiaque aiguë.
Longtemps symbole de la résistance intellectuelle à l'oppression soviétique, Alexandre Soljenitsyne est régulièrement attaqué. Les opérations de déstabilisation à son encontre n'ont pratiquement jamais cessé depuis les années 1960. Un zek (détenu), manipulé par le KGB, l'a accusé d'être un informateur des autorités communistes, et a pour cela écrit une fausse dénonciation. Le KGB a fait écrire quelques livres contre lui par d'anciens amis, comme son ancien éditeur, Alec Flagon, et même par sa première femme.
Durant sa carrière littéraire, aucune accusation ne lui a été épargnée : successivement ou simultanément accusé d'être nationaliste, tsariste, ultra-orthodoxe, antisémite ou favorable à Israël, traître, complice objectif de la Gestapo, de la CIA, des francs-maçons, des services secrets français et même du KGB. Soljénitsyne a répondu à ces accusations en les juxtaposant pour qu'elles s'annulent entre elles, dans son autobiographie littéraire, Le grain tombé entre les meules, et encore récemment dans un article de la Stératournaïa Gazeta, « Les barbouilleurs ne cherchent pas la lumière ». En fait, ses opinions politiques, forgées tout au long de sa vie par un destin hors du commun, sont trop complexes pour être ainsi étiquetées.
Il ne croit pas que le pays puisse passer, du jour au lendemain, d'un régime totalitaire à une régime de type démocratie occidentale. S'il est favorable à un pouvoir présidentiel fort, il est surtout partisan de la démocratie locale, assez proche des idées de Alexis de Tocqueville : pour Soljenitsyne, la vraie démocratie n'est pas constituée par le système électoral mais par un tissu d'associations locales gérant les affaires indépendamment du pouvoir central qui, lui, ne devrait s'occuper que des affaires nationales (armée, politique étrangère, etc.). Il est un fervent patriote, mais pas un nationaliste : il s'est par exemple toujours opposé à la guerre en Tchétchénie. Il a eu un commentaire favorable au président Poutine lors de son arrivée au pouvoir, espérant de lui des changements significatifs, puis a pris ses distances rapidement. Alexandre Soljenitsyne n'a jamais démenti les accusations de royalisme portées contre lui par le pouvoir soviétique. Ses convictions religieuses orthodoxes suscitent également de la méfiance dans les milieux progressistes.
Selon Moshe Lewin, qui relaie ces critiques, « aussi longtemps qu'il [Alexandre Soljenitsyne] a mené sa bataille de l'intérieur, les observateurs étrangers ont supposé qu'il luttait pour une démocratisation du système [...]. Mais, une fois Soljenitsyne exilé en Occident, ils ont vite compris que l'anticommunisme n'était pas automatiquement porteur de démocratie. Le combat de Soljenitsyne était en fait au service d'une idéologie profondément antidémocratique, qui mêlait des éléments de « national-étatisme » à des traits archaïques de la religion orthodoxe, mais au concept même de Démocratie. Bref il y avait chez Soljenitsyne un attachement profond à un autoritarisme de son cru, qui, s'il n'était pas formulé lors de ses premières apparitions sur la scène publique, s'est développé au cours de son combat ».
L'historien américain Richard Pipes, dont les travaux sur l'histoire de la Russie soviétique avaient été qualifiés par Soljenitsyne de « version polonaise de l'histoire russe » (Pipes est d'origine polonaise), a répondu à celui-ci en le taxant d'antisémitisme et d'ultra-nationalisme. En 1985, Pipes a ainsi développé son propos dans sa critique d'une nouvelle de Soljenitsyne, Août 1914 : « Chaque culture a une forme propre d'antisémitisme. Dans le cas de Soljenitsyne, celui-ci n'est pas racial. Cela n'a rien à voir avec le sang. Il [Soljenitsyne] n'est pas raciste, la question est fondamentalement religieuse et culturelle. Il présente de nombreuses ressemblances avec Dostoïevski, qui était un chrétien fervent, un patriote et un antisémite farouche. Soljenitsyne se place incontestablement dans la vision de la Révolution défendue par l'extrême-droite russe, comme une création des Juifs. »
Il a ainsi fait l'objet durant tout son parcours littéraire d'accusations d'antisémitisme en raison de la publication du nom des responsables administratifs du Goulag, de ses travaux historiques sur la révolution bolchevique et, plus récemment, en raison de son opposition aux oligarques russes et de la publication de son ouvrage historique Deux siècles ensemble sur les relations entre Juifs et Russes de 1795 à 1995: l'écrivain et ancien dissident soviétique Vladimir Voinovich a ainsi essayé de démontrer le caractère antisémite de celivre dans une étude polémique. En France, l'historien trotskiste Jean-Jacques Marie a consacré un article à chaque tome de Deux siècles ensemble, qu'il qualifie de « Bible antisémite ». Selon Jean-Jacques Marie, « Soljenitsyne expose, dans Deux siècles ensemble, une conception de l'histoire des Juifs en Russie digne de figurer dans un manuel de falsification historique » en rétablissant une histoire des pogroms « telle qu'elle a été vue par la police tsariste ». L'historien britannique Robert Service a cependant défendu le livre de Soljenitsyne, arguant qu'une étude de la place des juifs dans le parti bolchevique était pleinement justifiée et que Trotsky lui-même avait critiqué leurs surreprésentation dans les instances dirigeantes du parti.
La datation des œuvres d'Alexandre Soljenitsyne est difficile à établir avec précision, car la plupart d'entre elles ont connu une gestation très longue et plusieurs versions (y compris parfois une réécriture quasi complète). En ce sens, l'exergue placé au début du Premier Cercle est significatif : Écrit de 1955 à 1958. Défiguré en 1964. Réécrit en 1968.
Alexandre Soljenitsyne a également écrit au cours des années 60 des nouvelles publiées dans la revue Novi Mir. Certaines ont été publiées en France dans les recueils :